Caractérisé par sa petite taille, sa robe noire et ses cornes en forme de lyre, le taureau camarguais est élevé en semi-liberté dans les marécages du delta. Il fait partie intégrante du folklore et des festivités camarguaises.
On applique sur l’animal la marque de la manade à l’aide d’un fer rouge, et on pratique l’escoussure (entaille de reconnaissance à l’oreille).
Reconnu comme sport par le ministère des sports, la course à la cocarde est un jeu sans mise à mort, l’animal ne subit pas de mauvais traitement.
Les taureaux sont lâchés d’un bout à l’autre de la rue du village, encadrés par les gardians à cheval.
C’est l’inverse de l’abrivado et consiste à conduire les taureaux aux prés, en fin d’après-midi, après la course.
des taureaux sont lâchés dans un périmètre barricadé à travers les rues d’un village ou d’une ville.
Elle associe symboliquement les gardians et les pêcheurs, les deux composantes du « peuple » des Saintes-Maries-de-la-Mer.